La réduction des pertes de chaleur du logement
Rien ne sert de posséder la pompe à chaleur la plus performante du marché si le taux d’humidité de votre maison n’est pas optimal ou si elle n’est pas parfaitement isolée.
Votre maison n’est pas parfaitement isolée ? Avant d’engager tout projet de pompe à chaleur, il est utile de consolider le niveau d’isolation thermique globale de son logement, en effectuant des travaux de rénovation énergétique comme l’isolation des combles ou l’isolation par l’extérieur. Ainsi, vous pourrez choisir une PAC à basse température, moins puissante et donc moins chère. De plus, en faisant ce choix vous pourrez bénéficier davantage d’aides pour votre pompe à chaleur.
La critère d’efficacité de la pompe à chaleur
L’efficacité énergétique d’une pompe à chaleur air/eau est définie par plusieurs indicateurs qu’il convient de connaître :
- Le COP (Coefficient de performance). Le COP sert à évaluer le rendement de la PAC. Il correspond au rapport entre l’énergie délivrée par l’appareil en mode chauffage et l’énergie consommée pour faire fonctionner le compresseur. Ainsi, pour un COP de 5 : la PAC consomme 1 kWh et fournit 4 kWh gratuitement.
- Le SCOP (Coefficient de performance saisonnier). Plus représentatif que le COP, le SCOP renseigne sur le rendement saisonnier de la PAC, en intégrant les fluctuations de températures extérieures.
- L’ETAS (Efficacité saisonnière). Instauré par la directive européenne ErP, l’ETAS permet de comparer les performances saisonnières de tous les systèmes de chauffage et de production d’eau chaude sanitaire (chaudière à condensation, panneaux solaires thermiques, chauffe-eau thermodynamique, etc.).
La régulation thermique du chauffage par la loi d’eau
Comme le fonctionnement de la pompe à chaleur air/eau est totalement dépendant de la température de l’air extérieur, l’appareil intègre systématiquement un régulateur. C’est ainsi que la PAC anticipe les variations de températures extérieures et adapte la température du réseau de chauffage. Ce principe est celui de la régulation par la loi d’eau.
Une régulation optimisée fait recours à :
- Une sonde extérieure, bien positionnée (nord ou nord-ouest) et protégée du soleil ;
- Un thermostat d’ambiance ;
- Des vannes thermostatiques sur les radiateurs.
L’installation et l’entretien de la PAC
Pour l’installation de votre pompe à chaleur air/eau , choisissez toujours un artisan qualifié RGE (Reconnu garant de l’environnement). En plus de bénéficier de son expertise, vous aurez accès à la plupart des aides financières ou primes à la rénovation (MaPrimeRénov’, prime CEE, éco-PTZ, etc.).
De même, il est important de procéder à un nettoyage régulier de votre pompe à chaleur et veiller à ce qu’aucun objet (feuilles, déchets, etc.) ne perturbe son fonctionnement. L’air doit toujours pouvoir circuler librement autour de l’unité extérieure.
D’ailleurs, la maintenance d’une pompe à chaleur par un professionnel est obligatoire tous les 2 ans pour les pompes à chaleur d’une puissance inférieure à 70 kW. Un contrôle de l’étanchéité du circuit frigorifique est également à réaliser tous les 5 ans.
Dans l’idéal, optez pour un contrat d’entretien annuel. Vous garantissez ainsi la longévité et l’efficacité de votre équipement de chauffage.