Imaginons Monsieur A et Madame B. Ils sont voisins et ont :
- la même maison, avec une exposition et un ensoleillement identiques ;
- la même consommation en électricité (5 000 kWh par an) ;
- et de ce fait : la même facture électrique annuelle de 1 031 € (5 000 kWh x 0,2062 € - tarif réglementé du kWh d'électricité en mars 2023, en option de base pour 6 kVA), soit une mensualité d'environ 86 €.
Madame B décide un jour d’installer des panneaux photovoltaïques chez elle, pour une puissance totale de 3 kWc. Elle vise une production de 5 000 kWh avec un taux d’autoconsommation de 50 %. Sur toute l’année, Madame B va donc :
- utiliser en tout 2 500 kWh de sa production d’électricité ;
- réinjecter 2 500 kWh de surplus dans le réseau public.
Côté finances, Madame B pourra bénéficier des gains suivants :
- Son économie de 2500 kWh d’autoconsommation (2 500 kWh × 0,2062 €) soit 515,50 € ;
- Sa revente des autres 2500 kWh produits non utilisés et réinjectée sur le réseau (2 500 kWh x 0,1313 €) soit 328,25 € ;
- Sa prime à l’autoconsommation, versée un an après la mise en service de ses panneaux solaires, 1 500 €.
Pour Madame B, le gain total sur sa première année est donc de : 515,50 + 328,25 + 1 500 = 2 343,75 €. Les années suivantes, elle peut envisager un gain de 844 € sur sa facture d'électricité (sans compter la prime à l'autoconsommation qui n'est versée qu'une seule fois).
Madame B aura donc une facture électrique annuelle de 187 € (1 031 € - 844 €) et une mensualité de 15,58 €.
Bon à savoir : Cet avantage est simulé avec une inflation de 0 %, donc plus l’inflation grimpe et plus Madame B rentabilise son installation !