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Lorsque l’on évoque l’énergie solaire, l’autoconsommation et l’autoproduction sont deux notions fondamentales, qui soulignent une bonne maîtrise de votre (future) installation photovoltaïque. Il est alors nécessaire de comprendre le sens de ces indicateurs et de bien les différencier. Dans cet article, Tuco vous explique la différence entre autoconsommation et autoproduction.
Lorsqu’on produit soi même de l’électricité en tant que particulier, il y a 3 cas de figures :
L’autoconsommation désigne le fait de consommer l’électricité produite sur place, chez soi. Cela est notamment possible aujourd’hui grâce à l’utilisation de panneaux photovoltaïques , par exemple. Le taux d’autoconsommation (exprimé en pourcentage) correspond donc à la part d’électricité solaire produite et consommée en direct pour les besoins de votre logement (éclairage, fonctionnement des équipements électriques…). Il s’agit d’une donnée en constante variation. Votre taux d’autoconsommation avec panneau solaire a ainsi une influence directe sur le niveau de rentabilité de votre installation solaire.
Un taux d’autoconsommation photovoltaïque se calcule ainsi :
(Consommation d’électricité solaire / Production électrique solaire totale) x 100 = Taux d’autoproduction solaire (exprimé en %).
Exemple : Votre installation solaire vous permet de produire 11 000 kWh d’électricité (production électrique solaire totale) et vous n’en consommez que 5 000 kWh (consommation électrique solaire). Le calcul est alors le suivant : (5 000 / 11 000) x 100 = 45,45. Votre taux d’autoconsommation est ainsi d’environ 45 %.
Mais alors, à quoi correspondent les 55 % restants ?
Vous ne consommez pas 55 % de l’énergie solaire que vous produisez. Dans la grande majorité des cas (sauf lors de l’usage d’une batterie de stockage intégrée à l’installation), le surplus d’électricité produite est injecté dans le réseau public d’électricité et revendu à EDF OA, à un tarif déterminé par arrêté (ce qui vous permet d’être éligible à la prime à l’autoconsommation).
Selon une étude de l’Ademe (Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie), les installations photovoltaïques du secteur résidentiel permettent d’atteindre un taux d’autoconsommation situé entre 20 et 50 %.
L’autoproduction énergétique consiste à consommer directement l’électricité produite par vos panneaux solaires. Le taux d’autoproduction correspond ainsi au rapport entre votre consommation électrique totale et la consommation que vous parvenez à couvrir grâce à votre propre énergie solaire (produite par vos panneaux photovoltaïques). On peut aussi alors parler du niveau d’autosuffisance énergétique.
Un taux d’autoproduction photovoltaïque se calcule ainsi :
(Consommation d’électricité solaire autoproduite / Consommation électrique totale) x 100 = Taux d’autoproduction solaire (exprimé en %).
Exemple : Votre logement consomme au total 10 000 kWh par an (consommation électrique totale) et vous utilisez 4 000 kWh de l’électricité produite par vos panneaux photovoltaïques (consommation d’électricité solaire autoproduite). Le calcul est alors le suivant : (4 000 / 10 000) x 100 = 40. Dans ce cas, votre taux d’autoproduction est de 40%, c’est-à-dire que vos panneaux produisent 40% de l’énergie consommée par votre logement.
Mais alors, à quoi correspondent les 60% restants ?
Les 60% restants correspondent à l’énergie provenant du réseau public, utilisée pour les besoins de votre logement. Il s’agit donc de la part d’électricité consommée, mais non produite par votre installation.
En clair, si l’autoproduction et l’autoconsommation n’ont pas le même sens, il s’agit néanmoins de deux notions qui permettent de souligner le rendement, l’efficacité et la performance de votre installation de panneaux solaires. Vous l’aurez compris, plus votre taux d’autoconsommation et votre taux d’autoproduction seront élevés et plus vous réaliserez des économies sur votre facture d’énergie.
La question : Autoproduire et autoconsommer c’est bien pour la planète, mais la fabrication des panneaux photovoltaïques n’a-t-elle pas un impact sur l’environnement ?
Effectivement, tout a un impact. Néanmoins, d’après une étude de l’Ademe, “en moins de 3 ans, les panneaux photovoltaïques produisent plus d’énergie que celle qui a été nécessaire pour les fabriquer”. Par ailleurs, les panneaux solaires photovoltaïques durent généralement plus de 40 ans. L’autre bonne nouvelle ? Ils sont recyclables.
Vous vous demandez comment déterminer la quantité d’électricité nécessaire pour répondre à vos besoins en énergie ? La première étape essentielle consiste à évaluer ces besoins. Pour ce faire, il est impératif de réaliser une évaluation énergétique afin de pouvoir choisir les panneaux solaires appropriés pour votre domicile.
Le calcul de l’autoconsommation, comme mentionné précédemment, dépend à la fois du taux d’autoproduction et du taux d’autoconsommation.
Prenons un exemple concret : imaginons qu’un particulier consomme 8 000 kWh d’électricité chaque année. Sur ces 8 000 kWh, 4 000 kWh proviennent de l’énergie solaire générée localement. Dans ce cas, le taux d’autoproduction atteint 50 %. Cela signifie qu’il est possible de réduire sa facture d’électricité de moitié grâce à cette production solaire.
Vous n’avez pas encore de panneaux photovoltaïques chez vous ? Notre premier conseil, c’est de bien dimensionner votre installation solaire. En effet, la taille et la puissance de votre installation photovoltaïque ont une influence directe sur votre taux d’autoconsommation. De nombreux paramètres peuvent avoir un impact sur votre production d’énergie solaire : le niveau d’ensoleillement de votre région, l’inclinaison de votre toiture, l’orientation de votre maison… C’est pour toutes ces raisons qu’il est impératif de faire appel à un professionnel pour vous accompagner dans votre projet d’énergie solaire.
Vous souhaitez installer des panneaux photovoltaïques prochainement ? Voici 2 recommandations qui peuvent vous aider à optimiser votre taux d’autoconsommation.
Améliorer son autoconsommation solaire implique de consommer l’énergie au moment où elle est produite par les panneaux. Aujourd’hui, l’un des meilleurs moyens d’optimiser votre autoconsommation photovoltaïque réside dans la domotique. La domotique désigne tous les dispositifs existants visant à centraliser la gestion des équipements de votre logement. Vous pouvez ainsi programmer, même à distance, la mise en route de tous vos équipements électriques.
Si vous étudiez vos habitudes de vie, vous consommez de l’électricité principalement le matin et le soir, lorsque vous êtes chez vous. Or, le moment où votre installation solaire produit le plus d’électricité, c’est en milieu de journée, lorsque le rayonnement solaire est le plus important.
Pour tirer profit au maximum des périodes d’ensoleillement, vous pouvez ainsi :
Il est également possible de stocker le surplus d’énergie produite pour la consommer plus tard. Cette solution nécessite l’installation d’une batterie qui assure le stockage de l’énergie non consommée sur le moment. L’énergie pourra alors être utilisée plus tard, lorsqu’il n’y a plus de soleil. Si cette solution permet d’augmenter considérablement votre taux d’autoconsommation solaire, ce n’est souvent pas la solution la plus plébiscitée par les particuliers. En effet, l’autoconsommation avec revente de surplus est plus rentable sur le court terme.
Le saviez-vous ?
En plus du tarif de revente de votre électricité non-consommée à EDF OA qui vous assure un complément de revenus, l’autoconsommation avec revente de surplus vous permet de bénéficier d’une prime à l’investissement pour l’autoconsommation. Auparavant versée sur 5 ans, le paiement s’effectue en une seule fois, un an après la mise en service de votre installation photovoltaïque.
Vous hésitez encore à passer à l’autoconsommation photovoltaïque ? Voici tous les avantages de cette solution :