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Transition écologique : que reste-t-il quand l’État recule ?

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Quand l’État hésite, le terrain s’active

« On ne pourra pas tout faire ». Cette phrase d’Emmanuel Macron, prononcée à la rentrée 2024, a sonné comme un signal d’alerte pour tous les acteurs de la transition écologique. Dans un contexte d’inflation persistante et de tensions sociales croissantes, le Président de la République semble amorcer un virage : revoir à la baisse les ambitions climatiques, reporter certaines mesures, ajuster les aides à la rénovation énergétique. Résultat ? Une impression de flou et de pause dans la fameuse « planification écologique ».

Mais pendant que l’État hésite, les territoires, les collectivités, et les entreprises engagées — comme Tucoenergie — continuent d’agir. Parce que les passoires thermiques ne disparaîtront pas seules. Parce que chaque jour de gagné sur les émissions compte. Et parce que des millions de foyers attendent des solutions concrètes, pas des revirements politiques.

Votre habitation est mal isolée et votre facture d’énergie est de plus en plus conséquente ces derniers temps ? Il est fort possible que vous viviez dans, ce que l’on appelle, une passoire thermique. Lisez notre guide pour tout savoir sur la rénovation de passoires thermiques.

Ce recul est-il temporaire… ou signe d’un abandon progressif ? Que signifie-t-il pour les professionnels de la rénovation énergétique ? Et surtout : la transition peut-elle avancer sans l’État, ou malgré lui ?

Décryptage : quand l’État donne des signaux de repli

Ces derniers mois, plusieurs signaux convergent vers une inflexion du cap écologique porté par l’exécutif. L’un des plus clairs est sans doute le discours d’Emmanuel Macron à la rentrée 2024, dans lequel il affirme : « On ne pourra pas tout faire en même temps. »

Derrière cette déclaration, un message implicite : les objectifs écologiques sont désormais subordonnés à d’autres priorités politiques, notamment la stabilité sociale et le pouvoir d’achat. Concrètement, cela s’est traduit par :

  • Une baisse des crédits alloués à MaPrimeRénov’ dans le projet de loi de finances 2025, pourtant pilier de la rénovation énergétique des logements.
  • Un gel partiel du Fonds vert, pourtant essentiel pour les collectivités engagées dans la transition.
  • Une « pause réglementaire » sur les normes environnementales, réclamée par certains industriels, et validée par le gouvernement.
  • Des annonces de délais supplémentaires, notamment pour l’interdiction de mise en location des passoires thermiques.

À cela s’ajoute une communication politique plus ambivalente, qui tente de ménager à la fois les tenants de l’écologie et les électeurs inquiets des fins de mois. Résultat ? Un cap moins lisible, un volontarisme moins assumé, et une transition reléguée au second plan.

Les conséquences concrètes : incertitude sur le terrain

Ces changements de cap ne sont pas qu’un débat d’experts. Ils ont un impact immédiat sur la dynamique de la rénovation énergétique.

Pour les particuliers, d’abord :

  • Moins de lisibilité sur les aides disponibles, les critères d’éligibilité et le calendrier réglementaire.
  • Des craintes de baisses ou de suppression d’aides, qui peuvent freiner les décisions de travaux.

Pour les collectivités :

  • Des projets gelés ou ralentis, faute de visibilité sur les cofinancements ou les priorités nationales.

Et pour les entreprises du secteur, comme Tucoenergie :

  • Une complexification du travail d’accompagnement, avec des règles qui changent en permanence.
  • Un effort pédagogique accru pour maintenir la confiance des clients.
  • Une pression plus forte sur l’ingénierie financière pour construire des offres accessibles malgré tout.

En résumé : le recul de l’État crée un vide que le terrain doit combler — souvent sans les moyens adéquats.

Mais sur le terrain, la transition ne s’arrête pas

Heureusement, le découragement politique n’a pas contaminé tous les maillons de la chaîne. Sur le terrain, la transition continue. Et dans certains cas, elle s’accélère.

Des collectivités locales prennent des initiatives ambitieuses, souvent en lien avec des entreprises du secteur privé. Des artisans se forment, se labellisent, montent en compétence. Et des entreprises comme Tucoenergie poursuivent leur engagement à grande échelle, malgré les turbulences politiques.

Chez Tucoenergie, nous croyons que la transition ne se décrète pas d’en haut : elle se construit sur le terrain, au contact des Français, à travers des solutions concrètes, compréhensibles, accessibles.

Même si le cap gouvernemental se brouille, nous restons convaincus que l’engagement local, l’innovation, et la pédagogie restent les meilleurs moteurs du changement.