5mn
Avec la loi Climat et Résilience, portant sur la lutte contre le dérèglement climatique et le renforcement de la résilience face à ses effets, l’audit énergétique réglementaire (et non incititatif) devient obligatoire pour certaines catégories de logements mis en vente. Alors, quels sont les propriétaires concernés par la première échéance du 1er avril 2023 ? C’est ce que Tuco vous propose de découvrir dans cet article.
À partir du 1er avril 2023, les propriétaires souhaitant mettre en vente un logement disposant d’un DPE (Diagnostic de Performance Énergétique) F ou G devront obligatoirement réaliser un audit énergétique dit « réglementaire ».
Cette étude du logement doit être :
Si l’obligation de réaliser un audit énergétique ne concerne, pour l’heure, que les passoires thermiques, plusieurs échéances sont déjà prévues pour les autres catégories de logements peu performants.
Les dates à retenir pour l’obligation d’audit énergétique réglementaire, en France métropolitaine, sont les suivantes :
Actuellement, la loi obligeant l’audit énergétique des bâtiments énergétiques ne concerne que les monopropriétés : les immeubles à usage d’habitation ne sont concernés que s’ils appartiennent à un seul et même propriétaire.
Initialement, l’audit énergétique obligatoire réglementaire devait entrer en vigueur le 1er janvier 2022. Il avait déjà été reporté au 1er septembre 2022. L’échéance finale du 1er avril 2023 a ainsi permis aux professionnels du secteur de se former et de se préparer à cette nouvelle réglementation.
L’audit énergétique obligatoire des bâtiments énergivores a plusieurs objectifs. Il permet à l’acquéreur d’être informé sur la consommation énergétique du logement, mais surtout de connaître les travaux à entreprendre pour améliorer sa performance pour par exemple quitter les classes énergie F ou G.
En effet, le contenu de l’audit assure à l’acheteur de bien préparer son programme de rénovation, puisqu’il comprend :
L’audit énergétique réglementaire ne doit pas être confondu avec l’audit énergétique incitatif. Ce dernier est exigé pour accéder à certaines aides financières, mises en place pour les projets de rénovation globale :
Ici, la réalisation de l’audit énergétique n’est pas obligatoire au sens de la loi, il constitue simplement une base pour réaliser un projet de rénovation énergétique global et performant de sa maison.
Non, la réalisation de l’audit énergétique réglementaire ne peut pas être financée par MaPrimeRénov’. En revanche, un audit énergétique incitatif peut effectivement être éligible à cette aide de l’État. La prime accordée varie alors en fonction des ressources financières du ménage et son montant peut aller jusqu’à 500 €.
Le coût d’un audit énergétique n’est pas réglementé : le professionnel qui le réalise est libre de fixer son tarif. Le prix d’une telle étude se situe généralement entre 800 et 1 500 € et dépend principalement de la surface du logement.
L’audit énergétique réglementaire des bâtiments à usage d’habitation doit impérativement être réalisé par un professionnel habilité. Le décret n°2022-780 du 4 mai 2022 précise les conditions de qualification de l’auditeur.
Pour une maison individuelle, vous pouvez notamment faire appel à :
L’audit énergétique réglementaire devient obligatoire à partir du 1ᵉʳ avril 2023, pour les logements individuels mis en vente disposant d’une note de F ou G au DPE. Ce n’est pas le cas de l’audit énergétique incitatif qui est exigé pour être éligible à certaines aides financières.
Le DPE (diagnostic de performance énergétique) fait partie des diagnostics immobiliers obligatoires : il évalue la quantité d’énergie et les émissions de gaz à effet de serre du logement. Plus détaillé, l’audit énergétique formule des propositions de travaux à engager pour améliorer la performance du bien.
Qu’il soit réglementaire ou incitatif, un audit énergétique coûte généralement entre 800 et 1 500 €. Le prix à prévoir dépend principalement de la surface de votre logement et des tarifs pratiqués par l’auditeur énergétique.